Interviews - 07 novembre 2013 - 0
Un homme plein de bonnes surprises qui nous dévoile son métier, sa façon de travailler et ses petites anecdotes…C’est savoureux !
C’est en 2003 que nous avons décidé, ma femme et moi, de lancer Aux Délices du Tregor. Nous travaillions depuis une dizaine d’années dans la restauration et avons souhaité finalement de nous consacrer entièrement à la prestation traiteur.
Nous proposons une cuisine traditionnelle française faite de produits nobles comme les Saint-Jacques, les belles pièces de viande, le foie gras ou le canard. A titre d’exemple, nous comptons parmi nos recettes le tournedos de canard laqué ou encore le pavé de bœuf Salers.
Il y en a tant ! Nous travaillons d’ailleurs avec un caviste qui peut, à partir du menu sélectionné, nous aiguiller sur le choix des vins.
Je n’aime pas faire deux fois le même plat, je n’ai jamais au cours de ma carrière aimé dupliquer une réception. J’aime laisser libre court à la création, c’est pour cela que je conseille à mes clients d’en faire autant.
Les clients restent en général très classiques, je ne saurais que leur conseiller de sortir des sentiers battus et de franchir un cap en acceptant de servir un repas atypique.
Quel dommage en effet de se contenter du traditionnel gratin dauphinois ou du fagot d’haricots verts quand il y a tant de déclinaisons possibles !
A la suite de la défaillance de son traiteur et de sa salle à un mois du mariage, un client des Travaux Publics nous a sollicités pour son jour J. Les futurs mariés ont finalement décidé de faire la réception chez eux, sous un chapiteau. Nous disposions pour notre part d’un coin atelier dans le hangar stockant du matériel ! Pour tout dire, le four reposait littéralement sur les chenilles d‘une grue (rires). Les convives n’ont d’ailleurs terminé l’apéritif qu’à 23 h ! Ce fut une soirée exceptionnelle…
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